En France, on appelle couramment les garçons « Junior », l’équivalent en Haïti est le fameux
« Ti Pouchon ».
Chaque quartier, chaque village de chez nous, a ses Ti Pouchon, qui courent partout en culottes courtes dans nos Lakou, toujours prêts à nous rendre service ou à nous sourire. Au sein de la famille, sous le regard attendrissant et protecteur des proches, Ti Pouchon est Poupouch. En l’appellant Poupouch, on lui dit qu’on l’aime et qu’on veut le voir grandir, et devenir fort.
En Haïti, on n’appelle pas les adultes Poupouch, il arrive toujours le moment où, le prénom figurant dans l’acte de naissance s’impose définitivement.
Nombre d’adultes de notre communauté ont été ce petit garçon, accompagné, encadré, protégé, qui a grandi et qui s’est accompli.
Notre nouvelle société Poupouch est née pour faire grandir...
C’est ainsi que nous abordons nos artisans, c’est pourquoi nous allons les chercher partout et c’est notre philosophie d’entreprise.
La société Poupouch, accueille les artisans qui travaillent dans l’ombre, qui ne travaillent pas ou qui sont exploités.
Nous recherchons et collectons pour eux, les informations pertinentes dans leur domaines respectifs.
Il s’agira de peintres de courants divers, de sculpteurs, de cuisiniers, stylistes, de producteurs cinématographiques,...
Poupouch se propose d’identifier pour eux les marchés correspondant à leur profil, et les éloigner de l’informel.
Nous leur proposons des perspectives de lancement, de promotion, d’évolution et de formation.
Nous les guidons dans leur manière d’exercer, leur offrons un encadrement et une protection juridiques appropriés.
Poupouch présente ses talentueux artisans aux membres de la commnunauté haïtienne de France, aux autres communautés qui ne demandent qu’à les apprécier.
Poupouch, met en réseau les artisans, pour que chacun puisse mettre à profit le savoir faire de l’autre.
Aucune ressource ne sera négligée pour mettre en avant ces talents. Des associations qui ont à cœur la promotion de l’art haïtien, aux entreprises d’ici ou d’ailleurs. L’important restant l’artisan lui-même.